Type d’alimentation pour chien : guide par âge, taille et santé
On souhaite toujours le meilleur pour ses animaux de compagnie. Pour se faire, la question du régime alimentaire est primordiale. Comme chez l’humain, il existe des principes de base à respecter pour bien les nourrir. Aujourd’hui, focus sur le chien dont les besoins varient en fonction de la race, l’âge, l’activité physique et l’état physiologique. Alors, quel type d’alimentation adopter pour votre chien ? Voici un petit guide éclairant, que vous ayez un petit ou un grand chien, sportif ou pantouflard, un chiot ou même une chienne gestante.
Chien sportif : des besoins énergétiques supérieurs
Les aliments donnés à un chien sportif vont déterminer ses performances et prévenir les risques de blessures. Qu’il s’agisse d’un champion de courses ou de sauts, un chien qui sollicite intensément ses muscles a besoin, d’une part, d’un régime équilibré et, d’une autre part, extrêmement qualitatif.
Avant tout, qu’est-ce qu’un chien sportif ? Un chien naturellement musclé, excité ou de grande taille n’est pas forcément sportif. Pour être considéré comme tel, votre animal doit effectuer quotidiennement des exercices intenses et répétés. Il peut s’agir d’efforts d’endurance comme de sprint, pour le plaisir (chasse, sport canin) ou pour le travail (traîneau, secours, etc.).
Pour savoir quelle nourriture donner à un chien sportif, vous devez d’abord déterminer ses besoins énergétiques en fonction de la nature de l’activité pratiquée, sa durée, les conditions climatiques et le caractère général de votre animal. À l’image d’un être humain, un chien qui pratique un sprint sous la neige mobilisera beaucoup plus de calories et d’énergie que celui qui effectue une course d’endurance sous une brise printanière.
La seconde étape consiste à repartir efficacement les nutriments au sein de la ration calorique journalière. Protéines, vitamines, lipides ou encore minéraux doivent composer de façon adaptée les différents aliments. Ce genre de calcul n’est pas simple : mieux vaut opter pour des croquettes ou des pâtées proposées par une marque spécialisée dans la nourriture pour chiens sportifs. Leur composition est idéale pour, sans avoir à doubler la quantité en termes de volume, doubler la richesse nutritionnelle, notamment en lipides et protéines. À ce titre, l’aliment principal de la « gamelle sportive » est une bonne viande et/ou poisson. Si vous vous orientez vers un régime BARF (ou ration ménagère), seuls les vétérinaires seront à même de vous renseigner sur les bons ingrédients, leur cuisson et leur quantité. In fine, le type d’alimentation pour chien sportif doit être particulièrement digeste, protéinée, riche en matières grasses, vitamines et minéraux.
Dans certains cas, votre animal aura peut-être intérêt à prendre des compléments alimentaires afin de couvrir ses besoins, favoriser sa récupération musculaire ou préserver ses articulations. Des antioxydants aux probiotiques, ceux-ci doivent impérativement être prescrit par un professionnel de la santé animale.
Enfin, même pour un chien de grande taille qui pourrait se contenter d’un seul repas par jour, n’hésitez pas à fractionner la prise alimentaire de votre champion·ne en deux fois. Ce processus facilite la vidange gastrique et empêchera les lourdeurs au niveau de l’estomac au moment de l’exercice.
Quant à la boisson, misez sur l’eau, bien entendu. Néanmoins, il est possible de donner, de temps en temps, une boisson de récupération, revitalisante et pleine de vitamines.
Chien sédentaire : un type d’alimentation « maintien »
À l’inverse, le type d’alimentation pour un chien sédentaire nécessite le minimum en termes de calories (mais toujours de quoi assurer le bon fonctionnement de l’organisme, donc gare aux régimes trop restrictifs). La nourriture des chiens casaniers, fainéants ou ayant tendance à grossir doit simplement couvrir les besoins physiologiques et être rarement complétée par les friandises. L’idéal est de savoir réguler l’alimentation de son chien avant d’avoir besoin de le mettre au régime. Outre maintenir son poids de forme et garder une aisance physique, une alimentation « de maintenance » préservera la santé de ses organes et fonctions vitales.
Malgré tout, un chien sédentaire a besoin de couvrir ses besoins énergétiques avec des nutriments de qualité. Le type d’alimentation pour votre chien a tout intérêt à être premium. À ce propos, n’oubliez pas que malgré un prix de vente plus élevé, les produits de haute qualité ne reviennent pas vraiment plus chers. Grâce à leur digestibilité et leur richesse nutritionnelle, ils rassasient plus vite et une moindre quantité suffit apportent l’intégralité des nutriments.
Petit chien : un grand brûleur de calories
Il serait tentant de croire que petit chien (d’un poids égal ou inférieur à dix kilos à l’âge adulte) équivaut à petit besoin calorique. Que nenni ! Les petites boules de poils, souvent très dynamiques, ont des besoins énergétiques importants. Avec leur métabolisme ultra-speed, les petits gabarits ont même des besoins supérieurs aux grandes races en termes de calories par kilo. Cependant, comment concilier petite gueule et petit estomac avec grands besoins nutritifs ? On fait le point.
Tout d’abord, comme pour tout type d’alimentation pour chien, privilégiez les croquettes ou pâtées haut de gamme, contenant des protéines de grande qualité, des matières grasses et des hydrates de carbone bien dosés.
Ce qui différencie les chiens de petites tailles par rapport aux autres, c’est la taille de leur bouche et de leur estomac. Les aliments doivent donc favoriser les petites bouchées et la mastication. Évitez donc les croquettes de grosse taille. Leur estomac aurait du mal à les digérer et le risque d’étouffement serait réel.
Pour fournir un maximum de bonnes choses en une seule petite bouchée, les croquettes ou pâtées pour petits chiens doivent être très concentrées et complètes sur le plan nutritif. Pour garantir une telle richesse, dirigez-vous vers les gammes spécialement dédiées.
Il convient également d’augmenter la fréquence des repas par rapport à un chien de taille moyenne : minimum deux repas par jour mais trois à quatre idéalement.
Les petites races sont reconnues comme plus difficiles et boudeuses vis-à-vis de la nourriture. N’hésitez pas à être intransigeant face aux « caprices » et à instaurer une routine alimentaire stricte, avec des repas à heures fixes et les mêmes aliments appétant tout au long des prises alimentaires. Une astuce pour rendre des croquettes plus gourmandes ? Un peu d’eau pour libérer les arômes.
Grand chien : le mangeur plus fragile qu’il n’y parait
Là encore, vous pourriez penser que grand chien rime avec gros repas. En réalité, malgré leur grand appétit, le métabolisme des grandes races est plus lent que celui des races moyennes. Au final ? Cela signifie une proportion calories par kilo inférieure. Par ailleurs, les chiens de grande taille ont tendance à être très sensibles aux problèmes gastriques et l’obésité constitue une vraie menace pour leurs articulations. En conséquence, le bon type d’alimentation pour un chien de grande taille est plus pauvre que la normale en termes de matières grasses. Gare également aux excès de calcium qui peuvent affaiblir le capital osseux et articulaire.
Comme chez les petits chiens, la taille de la croquette compte ! Si un grand chien ne risque pas de s’étouffer avec des petites croquettes, il peut par contre les engloutir trop rapidement (risque de retournement de l’estomac) et sauter l’étape de la mastication (primordiale pour une bonne digestion).
Contrairement aux petits gabarits, les chiens de grande taille peuvent prendre deux fois plus de temps à atteindre l’âge adulte et deux fois moins à vieillir. L’évolution vers un régime alimentaire adulte puis vers un régime alimentaire sénior est donc très caractéristique. À ce titre, choisissez une gamme adaptée, qui offrira une nourriture bien calibrée.
Chiot : une bonne alimentation pour assurer l’avenir
De façon générale, le type d’alimentation chez le jeune chien diffère de celle de l’adulte.
Les chiots ont tout d’abord des besoins en calcium et phosphore accrus à cause de leur faiblesse immunitaire. Des protéines de haute qualité sont primordiales. Ce qui revient à opter pour une alimentation premium (ou maison si établie avec un vétérinaire) qui sera suffisamment dense en protéines et acides aminés issus d’une viande ou d’un poisson de qualité.
Dans les six premiers mois de vie, un bébé chien doit recevoir sa ration alimentaire en trois ou quatre repas journaliers afin d’optimiser sa digestion.
Le chiot est également amené à traverser une phase de transition alimentaire entre repas issus du lait maternel et repas solides. Cette phase est particulièrement délicate. Elle doit s’écouler en douceur : un changement progressif en une dizaine de jour, avec une introduction progressive des croquettes ou des repas humides.
Les poussées de croissance des chiots et la fragilité de leur système digestif exigent, plus que jamais, une adaptation constante aux besoins caloriques et nutritionnels mais également une alimentation de très grande qualité.
Chez les chiens aussi, « tout se joue dans l’enfance ». Si le type d’alimentation du chien, de la naissance à l’âge adulte, compte beaucoup, la façon de la distribuer aussi. C’est le moment d’éduquer votre animal de compagnie pour qu’il prenne de bonnes habitudes à vie. Nourrissez-le immédiatement au bon endroit (loin de votre table, dans une pièce calme), à heure fixe et à température ambiante. Une fois sa nourriture de prédilection trouvée, n’en changez plus. Malgré leur bouille d’amour, ne cédez pas trop vite : les friandises doivent être distribuées uniquement comme récompenses au cours de l’éducation.
Chien senior : des calories en moins, des nutriments spécifiques en plus
Passé les huit ans en moyenne, votre animal de compagnie entre dans la catégorie des séniors. Cela signe l’entrée en matière d’une nouvelle alimentation. De façon générale, le type d’alimentation pour un chien âgé doit être appauvrie en sel (pour préserver le cœur), restreinte en protéines mais toujours de très bonnes qualité (encore plus essentielles pour le bon fonctionnement des reins), réduite en calories (parce que moins d’activité physique et ralentissement du métabolisme). À l’inverse, le régime alimentaire des chiens séniors doit être enrichit en antioxydants, ralentissant le vieillissement cérébral, et en compléments essentiels pour la santé des articulations.
Avec l’âge, votre chien a plus de chance de développer certaines pathologies. Si c’est le cas, vous devez orienter son alimentation vers une gamme thérapeutique, choisie auprès d’un professionnel de santé animale. Comme tous les changements alimentaires, celui-ci doit se faire progressivement.
Les arguments qui permettent de faire un choix entre croquettes et pâtées évoluent également avec l’âge. Les croquettes deviennent des alliés essentiels pour prévenir le tartre tandis que la nourriture humide satisfera les chiens souffrant d’une mauvaise dentition.
Enfin, notez que le ralentissement des fonctions motrices s’effectue également au niveau des intestins. De ce fait, privilégiez les aliments hyper-digestibles ainsi que la réintroduction de plusieurs repas par jours (deux au lieu d’un seul ou trois au lieu de deux). Si vous optez pour la ration ménagère, il est possible que votre vétérinaire vous conseille d’augmenter la quantité de légumes, donc de fibres, pour favoriser un bon transit.
Chienne gestante et allaitante : l’explosion des besoins
Terminons ce tour du type d’alimentation idéal selon chaque chien avec quelques conseils sur le régime alimentaire pour les chiennes gestantes.
Au cours de la grossesse, ces dernières ont besoin d’une alimentation renforcée en protéines (environ quatre fois plus qu’à la normale) et en vitamines. Un manque de calcium peut également survenir et se traduire par des crises de tétanie : veillez à apporter entre 2g et 4g de calcium pour 1000kcal tout au long de la grossesse. Enfin, les acides gras essentiels, omégas 3 et 6, deviennent indispensables à la croissance cérébrale des bébés à naitre.
Lors du premier mois, les besoins de la chienne augmentent de 20% mais grimpent de 60% dès le second mois. Aux vues de la place prise par le fœtus et l’espace de plus en plus restreint accordé à l’estomac, il n’est pas possible d’augmenter le volume des rations alimentaires. Pour couvrir les besoins, il faut donc opter pour une nourriture spécifique, très concentrée en nutriments et digeste. Là encore, seule l’alimentation premium ou sur-mesure calibrée auprès d’un vétérinaire peut répondre à cette contrainte. En parallèle, il est recommandé de fractionner la prise alimentaire en trois ou quatre repas par jour.
Lors de la lactation, les besoins énergétiques de la chienne augmentent de 50 à 150% selon la taille de la portée, atteignant un besoin record entre trois et cinq semaines. La démarche pour couvrir l’ensemble des besoins nutritifs reste la même que lors de la période de gestation.
Là encore, les avantages d’une gamme de produits spécifiques sont clairs : une bonne répartition des nutriments sans prise de tête et aucun risque de carence/surplus.
Après ce survol des bons types d’alimentation selon l’âge, la taille, l’étape de vie et la santé de votre chien, souhaitez-vous en apprendre davantage sur le régime alimentaire du chien ? Apprendre la vérité sur la viande crue ou les céréales, connaître les avantages et inconvénients de la nourriture mixte ou pourquoi pas apprendre à bien nourrir votre chat ? Rendez-vous sur notre blog bourré de conseils et d’informations sur les chiens et chats.
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